Support : PlayStation, PC
Genre : RPG
Dates de sortie :
- Japon : 11 février 1999
- Amérique : 31 août 1999
- Europe : 27 octobre 1999
Equipe :
- Production exécutive : Hironobu Sakaguchi
- Réalisation : Yoshinori Kitase
- Musique : Nobuo Uematsu
- Programmation : Ken Narita
- Design du système de combat : Hiroyuki Itô
- Design des personnages : Tetsuya Nomura
- Direction artistique : Yûsuke Naora
- Scénario : Kazushige Nojima
- Illustration : Yoshitaka Amano
L'université de Balamb Garden est reconnue dans le monde entier pour former une prestigieuse élite de combattants nommé les Seeds. Squall Leonheart, un jeune homme de 17 ans plutôt taciturne, est sur le point de finir ses études et de recevoir le fameux titre de Seed. Sa dernière mission l'envoie avec d'autres élèves à Dollet. Ce petit pays, qui se trouve de l'autre côté de l'océan, a récemment été envahi par la puissante armée de Galbadia, une république qui s'apparente davantage à une dictature depuis l'arrivée au pouvoir de Winzer Deling. Mais la mission de Squall et de ses camarades se termine d'une manière imprévue et ne préfigure que le début d'un conflit mondial. Pourquoi Galbadia veut remettre en service la station émettrice de Dollet ? Les questions se feront plus nombreuses encore alors que l'intrigue avancera. Ce n'est que le début d'une aventure hors du commun.
Final Fantasy VIII n'a laissé personne indifférent. Deuxième épisode à voir le jour sur PlayStation, il a pour mission de prendre la relève de Final Fantasy VII, déjà considéré à son époque comme un jeu culte. Ce huitième opus a dû faire avec cette terrible charge sur les épaules quand il est sorti, en 1999. Il faut dire qu'il a bouleversé bon nombre d'habitudes et emprunté une voie dangereuse quand on considère la virulence de certains fans.
En effet, FFVIII abandonne totalement l'ambiance fantaisiste des premiers épisodes de la saga, tout comme son prédécesseur l'avait fait avant lui. Mais c'est dans un univers moderne propre, peuplé de personnages normalement proportionnés, que cette aventure se déroule. Une apparente hérésie, qu'il faut bien sûr outrepasser pour découvrir un Final Fantasy aussi unique que les autres, doté d'un scénario surprenant faisant la part belle aux sentiments. Le tout agrémenté par des scènes cinématiques haletantes et des séquences d'action toujours plus intenses.
Le système de combat apporte un certain nombre de nouveautés. Pour la première fois dans la série, les points de magie (MP) disparaissent. Les magies sont maintenant des objets à voler aux ennemis ou à puiser dans des sources de magies disséminées à travers le monde. Ces magies sont également à la base d'un système d'association permettant, en ayant au préalable équipé des invocations (nommées G-Force), de customiser les aptitudes offensives et défensives des personnages.
Grâce à un autre système qui harmonise les niveaux des ennemis sur ceux des héros, il est possible de finir le jeu en ayant gagné seulement quelques niveaux mais boosté toutes ses statistiques. En dehors des combats, Final Fantasy VIII introduit un mini jeu inédit : le Triple Triad, un jeu de carte pratiqué par presque tous les autochtones et qui, une fois qu'on a bien assimilé ses règles, peut se révéler être une seconde distraction au sein de la première.
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Support : PlayStation
Genre : RPG
Dates de sortie :
- Japon : 7 juillet 2000
- Amérique : 13 novembre 2000
- Europe : 16 février 2001
Equipe :
- Réalisation : Hiroyuki Itô
- Programmation : Hiroshi Kawai
- Direction artistique : Hideo Minaba
- Illustration : Yoshitaka Amano
- Design des personnages : Toshiyuki Itahana,
Shukô Murase, Shin Nagasawa
- Musique : Nobuo Uematsu
- Production, conception : Hironobu Sakaguchi
C'est l'effervescence à Alexandrie. Un vaisseau volant est sur le point d'arriver pour donner la représentation d'une pièce de théâtre. Nobles de Tréno aux places d'honneur comme bas peuple d'Alexandrie au-dessus des toits, chacun veut voir "Je veux être ton oisillon" interprété par un groupe originaire de Lindblum et au sein duquel se trouve un jeune homme nommé Djidane. Mais il ne s'agit là que d'une couverture, puisque la vraie mission des acteurs est de kidnapper la princesse d'Alexandrie, la jeune Grenat, pour la ramener auprès du Roi Cid, son oncle. Et il se trouve que celle-ci désire justement se faire enlever afin avertir le Roi des sombres desseins de sa mère. Les choses tournent mal quand la Reine Branet découvre le complot, et lance, dans un élan de folie, une bombe sur le vaisseau volant Prima Vista. Endommagé par l'explosion, il s'écrase finalement non loin de la ville...
N'importe quel joueur aura remarqué le fossé stylistique qui sépare les deux premiers volets sur PlayStation de Final Fantasy IX. Le neuvième épisode a en réalité été réalisé par une équipe différente, réunissant notamment des programmeurs et designers ayant travaillé sur Parasite Eve. Le jeu ayant été développé en partie à Hawaii, on trouve aussi des Américains dans l'équipe, principalement au niveau du design des décors. Mais le détail le plus important est sans doute l'implication de Hironobu Sakaguchi dans la conception du scénario et de l'univers : alors qu'il travaille en parallèle sur le film Les Créatures de l'esprit, il insuffle la même thématique optimiste et humaniste dans FFIX. Ainsi, si le design des personnages revient à un style fantaisiste et enfantin (après un FFVIII très réaliste), le jeu est l'un des plus adultes de la série, puisqu'il traite de sujets difficiles tels la mort et l'oubli.
Le système de jeu de Final Fantasy IX adopte un retour à l'équipe de quatre personnages, détail abandonné à partir de FFVII au profit d'un groupe plus allégé. Malheureusement, ce choix nuit grandement au dynamisme des combats. Même s'ils utilisent à nouveau le fameux système ATB, ils souffrent d'une lenteur parfois pénalisante. Le nouveau système de limite peut lui aussi être considéré comme une fausse note, puisqu'il est trop aléatoire pour être utile. En dehors de ces détails, FFIX introduit tout de même un univers très vaste et riche. La 2D des décors est beaucoup plus vivante que dans les épisodes précédents grâce à de nombreuses animations et à la présence des autochtones. Un nouveau système nommé ATE (pour Active Time Event) permet, à certains moments, de découvrir des événements se déroulant à un autre endroit et au même moment. Parmi les quêtes secondaires, on trouve principalement la Mog-poste, un réseau de Mogs se transmettant des lettres, un jeu de cartes à la FFVIII, et une chasse aux trésors à dos de Chocobo.
Final Fantasy IX est le dernier épisode de la série dans lequel Hironobu Sakaguchi s'est véritablement impliqué, achevant ainsi son idée d'un monde dans lequel la vie triomphe sur la mort grâce à un flot éternel de souvenirs remontant jusqu'à l'origine de l'univers. Il est aussi la dernière œuvre de Nobuo Uematsu en solo pour la saga, puisqu'à partir de FFX, d'autres compositeurs viennent le rejoindre pour progressivement le remplacer. Mais le musicien attitré de Final Fantasy n'a pas chômé, puisqu'il a écrit près de 160 morceaux, dont la chanson thème "Melodies of Life", interprétée par Emiko Shiratori.